Un creuset de rencontre et d’échanges pour les acteurs du livre africain

La 1ère édition des rencontres internationales du livre du Bénin (Beninlivres) se tiendra en septembre 2019 à Cotonou. C’est ce qu’a annoncé le comité d’organisation de cet événement à la presse le jeudi 27 septembre 2018 au centre culturel Artisttik Africa.

 « Offrir aux acteurs de la chaîne du livre une plateforme d’échanges et de prise de décisions majeures pour le livre africain », c’est le but visé par le journaliste culturel Esckil Agbo en initiant les rencontres internationales du livre du Bénin. A l’en croire, cette initiative permettra de valoriser et promouvoir la littérature africaine sous toutes ses formes. Et pour atteindre cet objectif, son équipe et lui entendent mettre en place un musée de l’écrivain africain dont la forme virtuelle est déjà disponible sur le site www.beninlivres.org avec une radio 100% littérature intégrée. Le studio de la radio est en cours d’installation et sera implanté dans la ville de Porto-Novo. Il portera le nom d’un des grands critiques littéraire africains, le professeur Guy Ossito Midiohouan. La biennale des rencontres internationales du livre du Bénin qui fait également partie de ce projet se tiendra les 26, 27 et 28 septembre 2019 au Bénin et réunira des écrivains d’ici et d’ailleurs. Dans ce cadre, des activités littéraires sont prévues et cinq prix sont dédiés aux acteurs de la chaîne du livre. Il s’agit du prix ‘’Dada Gbêhanzin’’ destiné au meilleur écrivain africain, du prix ‘’Meilleur journaliste chroniqueur-littéraire’’, du prix du ‘’Meilleur éditeur africain’’, du prix ‘’Jeune plume espoir du Bénin’’ dédié exclusivement aux écrivains en herbe béninois, et le prix de la ‘’Jeune femme du livre africain’’. Le directeur des arts et du livre, Koffi Attédé, se réjouit de cette initiative qui, selon lui, est l’illustration parfaite de ce que de grandes, belles et durables actions sont en train de se faire pour l’avenir du livre africain.

Interpellé à cette occasion dans un vif débat sur le faible degré d’accompagnement des pouvoirs publics locaux quant aux initiatives culturelles, Ousmane Alédji, le fondateur du centre culturel Artisttik Artisttik, a répondu : « La culture ne pleut pas, elle pousse ». Selon lui, c’est le foisonnement de dynamiques à la base qui fait rayonner la culture d’un pays. La verticalité Etat-Evénement est certes précieuse mais pas l’essentiel a-t-il signifié, exhortant ainsi tous les acteurs concernés de la chaine du livre à soutenir l’organisation de la Biennale Béninlivres.  

Le comité d’organisation de ladite biennale composé des membres de la radio, des partenaires et d’un conseil scientifique présidé par l’historien panafricain Dieudonné Gnammakou lancent un appel aux amoureux du livre ainsi qu’à tous les partenaires désireux de se joindre à eux pour cette belle aventure du livre.

Nicaret AMADIDJE

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